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samedi 22 juillet 2023

J'ai relu pour vous on le dossier hors-série consacré à Aristote par la revue Pour la science.

La question était de bien nommer les « sciences dures » que sont la physique, la chimie physique, la biologie... 

Sciences quantitatives ? C'était la conclusion à laquelle j'étais arrivé, il y a plusieurs mois, alors que je naviguais de philosophie naturelle (une erreur de français) en philosophie de la nature (le titre du livre de Newton). La terminologie avait été abandonnée, et les Anglo-Saxons utilisent « sciences de la nature » (et non pas « sciences naturelles », encore une erreur de français). 

Finalement, que pensait Aristote, de tout cela ? Aristote ? Quel fut son apport réel aux  sciences quantitatives ? Etait-ce un philosophe ? Un scientifique ? Un proto-scientifique ? 

Ce billet ne sera pas long, mais je vous invite très vivement à vous procurer  ce dossier hors-série de la collection « Les génie la science » consacré à Aristote, aux éditions Pour la Science.  

Il est il est l'oeuvre d'un auteur unique,  dont le nom d'ailleurs est insuffisamment mis en valeur dans l'ouvrage,  ce qui est injuste, puisque c'est son oeuvre. Cela dit, cette oeuvre est érudite, pas pédante, et l'on en sort avec des idées très claires sur l'apport d'Aristote. Évidemment, on n'entre pas dans les détails philosophiques, car le dossier n'a qu'une centaine de pages. C'est bien peu comparé aux immenses traités qui furent consacrés à cet homme représenté un doigt pointé vers le sol à côté de Platon, qui, lui, avait un doigt pointé vers le ciel. Pourtant cette centaine de pages est largement suffisante   pour une initiation, et je ne doute pas que l'Aristote ainsi découvert vous donnera envie d'en savoir plus. N'est-ce pas l'objectif de tout bon livre : donner envie,  au lieu de gaver. 

Je vous invite très vivement à lire ce dossier hors-série consacré à Aristote.

dimanche 21 juillet 2013

Réclamons de la lumière !

Lu ce matin dans le tome 4 des Correspondances d'Einstein (CNRS/Le Seuil), une lettre à Solovine où je trouve  :

"Parmi les lectures que j'ai faites à ma soeur le soir, il y a eu celle d'écrits philosophiques d'Aristote. A vrai dire, cela a été une vraie déception ; si ce genre de philosophie n'était pas si obscur et si confus, il ne se serait pas maintenu aussi longtemps. Mais la plupart des gens ont justement un respect sacré des mots qu'ils sont incapables de comprendre ; quand ils peuvent comprendre un auteur, ils y voient un signe qu'il est superficiel."